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Troisi​è​me Monde

by AEGIDE

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  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    Dans ce second opus, AEGIDE défend une vision utopique d'un "Troisième Monde". Il cherche une alternative non virtuelle aux problèmes sociaux d'aujourd'hui.

    Il prône un retour aux sources et invite à la "communication !"

    Sur le plan politique, il dénonce notamment les manipulations capricieuses des hautes sphères du pouvoir, l'illusion d'un idéal démocratique, entretenue pour occulter la corruption du système et l'insupportable fracture sociale.

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1.
MILLENAIRE (Troisième Monde) Aux murs des citadelles se distinguent encore Graffitis à l’ancienne, témoignages incolores D’un age d’or révolu, d’un envers de décor Les restes d’un monde corrompu et bien mort Et tandis que des hommes millionnaires et des femmes calculatrices Vont et viennent aux pieds de buildings de plexiglas D’autres parqués comme des chiens derrière ces édifices Boulottent les restes en attendant que sonne le glas Un troisième monde était pourtant possible... Millénaire, visionnaire Il faut encore faire face Pour ce troisième monde Jusqu’au dernier soleil Nous rêvions tous d’élans sauvages, révolutions et cris de fauves Nous resterons des serfs bien sages, sous les néons de lumière mauve Pour ces monarques désignés d’office, nous marcherons en rang Courbés, beaux lâches, dénigrés de nos fils, nous suivrons le courant Un troisième monde était pourtant possible... Millénaire, visionnaire Il faut encore faire face Pour ce troisième monde Jusqu’au dernier soleil Non, Nous artisans éperdus, errant dans nos voyages antalgiques Tapis à fond de cale, passagers clandestins Bientôt transformerons le pain sec en festin Avec notre creuset, avec notre alambic Lève les yeux, je sais : ce troisième monde est possible.
2.
Anna 03:32
ANNA Anna, souviens toi des mondes parallèles Où les toiles se tissent, où chacun fait son choix Anna, souviens toi des libertés virtuelles De ce bonheur qui nous file entre les doigts Nos réflexes, polis, érodés Nos masques, durcis, ajustés Nous ont fait oublier... Anna, souviens toi des oasis urbaines Des fontaines où coulent des richesses émotives Anna, souviens toi des réactions en chaînes Qui colorent nos sentiments par synthèse additive Nos idées, aux normes, calibrées Nos copies, conformes, corrigées Nous ont fait oublier... Anna... Anna, souviens toi des gares de péages Nos combats et nos ébats acrobatiques Anna, souviens toi la couleur de nos cages Tu rêvais d’un “ailleurs”, d’une année sabbatique Anna, souviens toi nous étions bien conscients Anna, souviens toi nous étions différents Anna, souviens toi de nos mèches en pétard Anna, ce n’est qu’un “au revoir” Nos réflexes, polis, érodés Nos masques, durcis, ajustés Nous ont fait oublier... Anna.
3.
MON PETIT ENFER Quatre murs, un bureau Une porte, mais pas de rideaux Dedans, il y a tous mes rêves, sur des posters, des photos qui brillent Il y a toutes ces îles, ces villes qui défilent, toutes ces filles J’ai sûrement tout ce qu’il me faut, mais pourtant je m’y sens à l’étroit Comme tous ces soirs, où les cordes ne résonnent pas C’est une chambre, avec vue sur la vie Et chaque jour, j’y survie Dans mon petit enfer Ma source de lumière, mon univers Je suis sous l’emprise de Lucifer Je ne pourrai jamais m’en défaire Jamais... Je ne veux pas travailler ce soir, je ne veux pas travailler Pas ce soir ! Et toi, si tu venais dans mon petit enfer Tout deviendrait grand, tout deviendrait clair Tu ouvrirais les portes, tu ferais tomber les murs Emmène-moi vers la grande aventure Mon lit deviendra un lagon Et nous nous y baignerons Dans mon petit enfer Ma source de lumière, mon univers Je suis sous l’emprise de Lucifer Je ne pourrai jamais m’en défaire Jamais... Je ne veux pas travailler ce soir, je ne veux pas travailler Pas ce soir ! Oh ! Pauvre poussière dans le désert Perdu tout seul au fond de la mer Isolé au milieu de l’hiver Pauvre renard dans sa tanière...
4.
COMMUNICATION Je marche dans les rues de la ville Tous ces gens font comme moi Je cherche du regard un contact plus facile Depuis des mois, mais je ne trouve pas J’adopte l’attitude de la sollicitude, mais ça ne marche pas J’ai pris l’habitude de la solitude, et je ne me plains pas J’essaye de me convaincre que les autres ne me manquent pas J’ai réussi mais je ne me souviens plus du son de ma voix Je ne parle à personne Dans l’illusion tout fonctionne... Communication, communication ! Dans cette fourmilière, je me rends compte Qu’il n’y a jamais de circonstances favorables aux rencontres On hésite, on évite de regarder les gens en face...et les choses aussi On baisse les yeux, on passe, chacun reste à sa place...rien ne va bien ici ! J’aimerais pouvoir vivre autre chose Mais je m’enferme et j’implose J’ai pourtant l’impression qu’on a besoin de moi, mais ce n’est qu’une impression Coincé dans ma bulle c’est plus fort que moi, je suis réduit à l’immersion Je ne parle à personne Dans l’illusion tout fonctionne... Communication, communication ! Au fond, c’est normal, que ces poisons soient notre seul recours Alors je transite Sur ces vulgaires passerelles, ces voyages sont mes seuls secours Alors j’ingurgite... Je ne parle à personne Dans l’illusion tout fonctionne... Communication, communication !
5.
LES CAPRICES DE MARIANNE Les codes sont cryptés, les conventions sont bien ancrées Nos gestes conditionnés, mécanique insensible Les besoins sont crées, les objectifs sont bien ciblés Nos humeurs climatisées, forcément compatibles On collectionne les artifices Et surtout faire taire, étouffer, réprimer , empêcher toute révolte Les caprices de Marianne pour unique doctrine Les sévices de Marianne s’opèrent sous morphine L’hypnose est radicale L’amnésie générale Les accès sont balisés, les actions sont régulées Nos rouages si bien huilés, les sentiers sont battus Les pensées sont formatées, les opinions sont quantifiées Nos sondages si bien truqués et les pièges sont tendus On subventionne les injustices Et surtout faire taire, isoler, séparer, supprimer toute révolte Les caprices de Marianne pour unique doctrine Les sévices de Marianne s’opèrent sous morphine L’hypnose est radicale L’éveil sera brutal Bientôt fabriqués en série modèle de référence Bientôt élevés en batterie sans âme ni conscience Les caprices de Marianne pour unique doctrine Les sévices de Marianne s’opèrent sous morphine L’hypnose est radicale L’éveil sera brutal L’hypnose est radicale Le coma sera fatal.
6.
Le haut 04:17
LE HAUT C’est le haut qui nous attire Tout le monde le désire En secret chacun l’admire Le garde en point de mire On peut voir le haut, il n’est pas caché Il sait qu’il est beau, et se laisse observer Le haut est inaccessible Le haut est l’unique cible On ne peut pas l’attraper d’en bas Juste essayer, tendre les bras Le soleil et le ciel sont là haut Les martiens et les dieux sont là haut Nos pensées se déroulent, vers le haut Et nos larmes coulent, vers là haut On peut voir le haut, il n’est pas caché Il sait qu’il est beau, et se laisse observer Le haut est inaccessible Le haut est l’unique cible On ne peut pas l’attraper d’en bas Juste essayer, juste escalader De plus en plus haut Il y a toujours plus haut où aller Quitter le bitume Décrocher la lune A nous de placer la barre plus haut !
7.
C'EST UNE "ELLE" Ce n’est pas une image virtuelle Ce n’est pas une intelligence artificielle Ce n’est pas une voix digitale Ce n’est pas une logique sans faille Ce n’est pas une mémoire morte Ce n’est pas une chambre forte Ce n’est pas un univers étriqué Ce n’est pas un monde si compliqué Ce n’est pas une bouche synthétique Ce n’est pas une peau de plastique ! C’est un être, c’est une autre, c’est une “elle”... Ce n’est pas une image en filigrane Ce n’est pas un regard diaphane Ce n’est pas une pensée cybernétique Ce n’est pas un langage informatique Ce n’est pas une interface organique Ce n’est pas une émotion numérique ! C’est un être, c’est une autre, c’est une “elle”... C’est un jardin secret, une fée, une mère C’est un hasard, une aventure, une lumière C’est une confiance, un charme, un mystère... Ce n’est pas une simple caricature Ce n’est pas une loi contre-nature Ce n’est pas une erreur tragique Ce n’est pas la perfection génétique C’est un être, c’est une autre, c’est une “elle”... Ce n’est pas une image.
8.
Le Lien 03:42
LE LIEN Ce lien qui nous unit n’est qu’une pelote de haine On file du mauvais coton Nos étreintes contraintes peu à peu nous retiennent Enfermés dans notre cocon A qui la faute? C’est la vie, c’est l’amour... Dès qu’on enferme l’autre, il s’enfuit pour toujours Je casse, je cède, je lâche Plus rien ne retient Je casse, je cède, je lâche Plus rien ne retient Ce lien qui nous unit promène notre amour en laisse On serre les sangles jusqu’au sang Nos rapports étouffés lentement nous oppressent L’amour se fane au fil du temps Rien à comprendre, rien n’est plus comme avant Le feu n’est plus que cendres disparues dans le vent Je casse, je cède, je lâche Plus rien ne retient Je casse, je cède, je lâche Plus rien ne retient Ce lien qui nous unit nous garde tous deux prisonniers D’un piège cousu de fil blanc L’alliance affective fictive nous tiens menottes aux poignets Esclaves de nos faux-semblants Je casse, je cède, je lâche Plus rien ne retient Je casse, je cède, je lâche Plus rien ne retient.
9.
Autre chose 03:45
Toujours les mêmes cargos, le même pétrole Toujours les mêmes oiseaux, le même temps de parole Les mêmes victimes, les mêmes otages Les mêmes missiles, les mêmes dommages, dommage... Les mêmes sans argent, toujours les mêmes banquiers Les mêmes faux mendiants toujours les mêmes rentiers Je marche comme un chien à trois pattes Dans ce jeu de qui est qui Dans ce jeu de lois j’avance mais je boîte Dans cette supercherie J’attends autre chose, un retour aux sources Je cherche autre chose, un changement de mentalités Je donne autre chose, un retour aux sources Je rêve d’autre chose, je veux la vérité ! Toujours les mêmes pénuries là bas, la même famine Toujours les mêmes produits ici, la margarine Les mêmes manifestations, les mêmes grèves d’étudiants Les revendications, les mêmes slogans, toujours les mêmes perdants Les mêmes illusions, la même poudre aux yeux Les mêmes désillusions, le même cercle vicieux Je marche comme un chien à trois pattes Dans un jeu de quilles, et qui ? Dans ce jeu de lois, qui m’exploite ? Dans cette super tricherie J’attends autre chose, un retour aux sources Je cherche autre chose, un changement de mentalités Je donne autre chose, un retour aux sources Je rêve d’autre chose, je veux la vérité ! C’est toujours le mêmes qui nous bernent, avec les mêmes mensonges C’est toujours les mêmes qui gouvernent et qui passent l’éponge J’ai besoin d’autre chose, d’un retour aux sources Je prends autre chose, un changement de mentalités Je veux autre chose, un retour aux sources J’ai envie d’autre chose, je veux l’égalité !
10.
Ca ira... 04:23
CA IRA... Aujourd'hui, le peuple s’exprime, c’est la démocratie qui fait sensation Dans la rue le cortège défile, de République vers Nation Des slogans trop entendus, toujours hurlés à demi-mot Des convictions prétendues, de bien chancelants idéaux Un cinq à sept de liberté, conditionnelle et rassurante Avec escorte au tailleur bleuté, bien embusquée, rutilante Autour les consciences végètent, on passe, on est sourd, ça fourmille C’est les soldes on achète, on consomme, on s’habille J’ai peur du jour où l’on devra tous prendre les armes Ou bien le large... Ah ça ira, ça ira, ça ira... Peut-être mieux demain... Pas de chance: voilà la pluie, c’est l’heure on retourne sa veste Le devoir accompli... et l’on se disperse sous l’averse Tu sais c’est toujours mieux qu’ailleurs, tu sais ça pourrait être pire Et l’on éteint ses ardeurs... et l’on s’endort tranquille J’ai peur du jour où l’on devra tous prendre les armes Ou bien le large... Ah ça ira, ça ira, ça ira... Peut-être mieux demain... Accalmie ou répit? Et si tout basculait? Anarchie, tyrannie? Si les pavés volaient? Des challengers pour du pouvoir Crochet à droite, direct à gauche Premier round faux espoirs Au second ils se couchent J’ai peur du jour où l’on devra tous prendre les armes Ou bien le large... Ah ça ira, ça ira, ça ira... Peut-être mieux demain...
11.
Deux ans 04:53
DEUX ANS Deux ans passés en vain à prendre sur soi Deux ans caché sans rien montrer de moi Deux ans sans ouvrir la bouche en grand Dans cet endroit où les places sont chères, mais n’ont pas de valeur Deux ans de doute constant Deux ans à faire semblant Comme une traversée de désert sans boire Tout un chapitre sans histoire Ils ont mis des kilos sur mes ailes J’ai pris du plomb dans la cervelle Mais quoi que j’endure, je supporte Et les sirènes ne sont pas mortes Pas encore mortes Deux ans à creuser l’écart, élargir la fissure A baisser le regard, approfondir les blessures Deux ans sans ouvrir la bouche en grand Pour ce papier que j’ai payé si cher, et qui n’a pas de valeur Deux ans à se battre pour rien Deux ans à mettre trop d’eau dans mon vin Deux ans de perte de goût Deux ans assumés jusqu’au bout Ils ont mis des kilos sur mes ailes J’ai pris du plomb dans la cervelle Mais quoi que j’endure, je supporte Et les sirènes ne sont pas mortes Pas encore mortes Deux ans de concessions, deux ans à faire le mort Deux ans de compromis, deux ans à avoir tort Deux ans de confiance aveugle, deux ans de sacrifices Deux ans à passer mon tour, à leur laisser la parole Deux ans de concessions, deux ans à faire le mort Deux ans de compromis, deux ans à avoir tort Deux ans sans voir les couleurs, à perdre l’équilibre Deux ans aseptisé, sans crier la révolte.

about

Le concept de l'album:

' L'idée directrice de ce disque était de construire une musique "électro-rock" pour mettre en valeur des morceaux plus incisifs et des textes plus engagés. Cependant, je voulais aussi garder le violon pour marquer la continuation avec le style du premier album où il tient un rôle majeur.

Nous avons opté pour une base rythmique résolument rock (basse, batterie, guitare électrique et orgue) à laquelle se superposent deux influences a priori assez antagonistes: musique classique ( quatuor à cordes ) et électro ( synthés et programmations ).

Les arrangements des cordes ont été réalisés par Jennifer Mc Aleer et les parties "machines" par Yoann Algans.

Au final, les programmations confèrent à ce disque une diversité d'ambiances et de timbres synthétiques, ce qui apporte un son plus moderne à la formule "rock". Quant aux cordes, elles étoffent les harmonies et habillent les morceaux sans altérer l'énergie de départ.

Le projet a été long à mettre en oeuvre mais il me semble que le pari est gagné... '
AEGIDE


Les thèmes abordés:

Dans ce second opus, AEGIDE défend une vision utopique d'un "Troisième Monde". Il cherche une alternative non virtuelle aux problèmes sociaux d'aujourd'hui.

Il prône un retour aux sources et invite à la "communication !"

Sur le plan politique, il dénonce notamment les manipulations capricieuses des hautes sphères du pouvoir, l'illusion d'un idéal démocratique, entretenue pour occulter la corruption du système et l'insupportable fracture sociale.

credits

released October 13, 2009

Musiciens:

AEGIDE: chant, choeurs et guitares
Yoann Algans: claviers et programmations
Nicolas Bertrand: batterie
Franck Molinier: basse
Jenny McAleer: violoncelle
Elodie Laurent: alto
Nicolas Kononovitch, Clothilde Faure, Célia Bobichon, Anaïs Berran-Lebosssé: violons


Autres:

Textes, musiques et arrangements: AEGIDE
Arrangements cordes: Jennifer Mc Aleer
Arrangements électro: Yoann Algans
Enregistrement et mixage: Sly - studio Bulls Prod (Toulouse)
Mastering: Fred Masson
Conception et réalisation pochette: AEGIDE, Nicolas Bertrand et Annabelle Poumarat
Couv.livret d'après "l'Utopie" de Thomas More (1478-1535).

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about

AEGIDE Toulouse, France

Auteur Compositeur Interprète.

De la chanson française, AEGIDE garde les mots, leur sens, leurs jeux et leur poésie.

Dans la folk il puise l'authenticité, le message contestataire des songmakers.

Le rock est pour lui un état d'esprit, un moyen d'expression universel où l'énergie demeure essentielle.

Quant à la musique pop, elle lui apporte des mélodies efficaces restant gravées dans nos têtes.
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